Voici
ci-dessus de quel manière on génère on génère un accord dit "sixte
napolitaine", d'abord en la mineur puis en fa# mineur, tonalité du
mouvement àl'étude.
Comme on le voit, il s'agit d'abaisser le deuxième degré de la gamme
mineur ==>
- en la mineur, si
naturel devient si
bémol
- en fa dièse mineur sol#
devient sol bécarre.
Puis de créer un accord à partir de cette fondamentale abaissée (si bémol ré
fa / sol bécarre si ré)
Enfin, de le renverser. (5 ==> 6)
Cadences à
écouter
Elles sont en la mineur.
La première est une cadence du type
I - IV - _____V - I
Ici, comme dans les cadences suivantes, l'accord de quarte et sixte
précède l'accord de dominante. Voir la page
consacrée à ce renversement.
La deuxième est de type
I - II - ____V - I
La troisième du type
I - II abaissé - ____V - I
c'est à dire avec une
sixte napolitaine.
La dernière est du type
I - IV - II altéré - ____V - I
Si vos neurones sont fatigués, ce qui suit risque de vous prendre la
tête. Vous pouvez passer votre chemin, sauf si la curiosité est plus
forte que le mal de crâne.
Dans le dernier exemple, on a inséré, entre l'accord du IV et le
six-quatre, un
accord altéré du
deuxième degré.
- sans fondamentale (pas de si)
- avec une tierce majeure
(ré# à la
basse)
- une quinte juste
(fa#)
- une septième (la)
- une neuvième (do)
(en gras, les intervalles qui résultent d'emprunts à une tonalité
différente, en l'occurence mi mineur);
L'ensemble donne un accord de neuvième sur la dominante de la dominante
et, après suppression de la fondamentale, un accord de
septième diminuée.
Compliqué ? C'est vrai. Mais sachez seulement
- qu'il est fréquent, en particulier chez Mozart.
- qu'il s'obtient, plus simplement(?), en haussant le IV° et
en construisant
dessus un accord de septième diminuée.